Les limites planétaires, un défi que nous pouvons relever!

Notre planète est habitable, désirable, une mine de ressources pour notre économie, pour notre confort, pour notre alimentation. Mais cette habitabilité est de plus en plus compromise : pénuries d’eau à Mayotte, ou en Corse, épisodes prolongés de canicules, pollution des sols comme cette pollution composés perfluorés, aux pesticides, disparition des insectes pollinisateurs, apparition d’espèces envahissantes nuisibles pour ne parler que de la France.

Les limites planétaires sont les seuils à partir desquels l’écosystème planétaire est en sérieux danger, à l’échelle globale. Ce sont des signaux, des symptômes que nos modes de vie mettent en danger le milieu même où nous vivons. ils ont été définis par les scientifiques spécialistes du climat ou des écosystèmes, et font l’objet d’un consensus entre les experts.

En tant que symptômes, ils nous alertent sur une maladie qui couve et qui va impacter nos vies et nos activités économiques. Ils nous alertent sur une catastrophe systémique qui impacte déjà nos ressources en matières premières, nos ressources en santé, nos capacités à commercer au niveau international, etc…

Il faudra s’adapter et votre résilience, en tant qu’entreprise, se prépare maintenant : approvisionnements durables, décarbonation effective, économie de la fonctionnalité, changements de comportements. Toute une panoplie de décisions de développements durables à mettre en place pour résister aux chocs.

Quelles sont ces limites planétaires?

Visualisation des 6 ressources planétaires en danger par épuisement (eau, biodiversité, sols) ou excès (clilmat, chimie, acidification, ,azote et phosphate)
  • Dérèglement climatique : l’instabilité climatique parce que nous avons accumulé et continuons d’accumuler des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. Le forçage radiatif (écart entre la chaleur reçue du soleil et le rayonnement infrarouge émis par le système terre) fait monter la température globale ce qui se traduit par des phénomènes extrêmes et une montée des eaux. Nous sommes au delà de ce seuil.
  • Biodiversité : seuil fixé à une disparition de 10 espèces/ million chaque année. Nous sommes 10 fois au dessus de ce seuil.
  • Perturbation des cycles de l’azote et du phosphore : notre agriculture émet dans les sols et les eaux beaucoup plus d’azote et de phosphore que les cycles naturels ne peuvent en recycler. Cela se traduit en particulier au stade où nous en sommes par des proliférations toxiques d’algues ou de cyanobactéries.
  • Destruction des sols et des écosystèmes : destruction en particulier des forêts, le poumon de la planète, en termes de capture de carbone mais aussi en termes de cycle de l’eau. Nos sols sont aussi ravagés par les pollutions. Les écosystèmes se rapetissent ou disparaissent, en particulier les zones humides, mais c’est aussi l’artificialisation des sols qui prend des proportions inquiétantes.
  • pollution chimique et radioactive : métaux lourds, produits organiques (antibiotiques, perturbateurs hormonaux, toxiques, pesticides à des concentrations biocides, plastiques, produits radioactifs…)
  • Utilisation d’eau douce : la limite est dépassée pour l’eau verte, c’est à dire l’eau dans les sols nécessaire à la croissance des plantes. Concernant l’eau de ruissellement, la limite n’est pas atteinte au global, mais de nombreux pays ont un déficit considérable.
  • Acidification des océans : nous sommes proches de la limite, à cause du taux de CO2 dans l’atmosphère car le CO2 se dissout dans l’eau sous forme de bicarbonate acide. Cette limite si elle est atteinte pourrait altérer durablement la vie marine, et donc détruire un des principaux freins au dérèglement climatique. Les conséquences sont imprévisibles. Il y a déjà des études qui montrent une réduction significative du microplancton dans certains secteurs de l’océan.
  • Diminution de la couche d’ozone atmosphérique : la seule limite planétaire sur laquelle l’humanité a su agir à temps dans les années 90. Il aura fallu 20 ans pour qu’elle se reconstitue. C’est faisable, nous l’avons fait!!!

Pouvons nous agir pour les limites planétaires? OUI

Oui, car c’est notre comportement collectif, à plusieurs milliards d’individus qui repousse ces limites. En tant qu’entreprise, en tant qu’individus, nous pouvons agir sur le dérèglement en décarbonant, en agissant pour la biodiversité en favorisant la nature, en entretenant nos sols, en gérant mieux nos déchets, notre eau douce, etc. Nous avons été capable de le décider dans les années 90 avec le trou dans la couche d’ozone, nous serons capables de le faire aujourd’hui. Il faudrait juste que ce soit le moins tard possible pour limiter les dégâts!

Mais nous pouvons faire encore mieux, nous pouvons faire en sorte de régénérer la planète. De nombreuses entreprises s’y mettent et proposent des prestations à forte valeur ajoutée pour la planète. Les collectivités territoriales sont prêtes à s’engager en tant que clients pour ces prestations qui sont aussi des soins. Quelles sont ces entreprises? Des entreprises d’aménagement de la voirie

Consultez notre stratégie! Nous pouvons proposer une méthode adaptée à votre type d’entreprise, vos contraintes et vos priorités pour vous aider à diminuer votre impact sur l’environnement tout en maintenant votre productivité. Ca s’appelle l’économie régénérative et c’est créateur de valeur ajoutée durable.

Les limites planétaires et nos comportements...
Les limites planétaires c’est déjà ne plus consommer les ressources de trois planètes par an!

Pour en savoir plus sur les limites planétaires, suivez ce lien.

Pour en savoir plus sur la théorie économique autour des limites planétaires, c’est ici.