Créée en 1970, la journée de la terre (22 avril), aussi appelée journée de la terre nourricière, est une journée consacrée à restaurer notre environnement. Elle a son site officiel, et elle est aussi reconnue par le gouvernement.
Un environnement dégradé est fragilisé, ne se défend plus contre les inondations, les sécheresses, les vents, l’érosion des sols. Des sols dégradés ne sont plus fertiles, n’abritent plus autant de vie, nécessitent des engrais qui vont polluer les cours d’eau.
Agir pour la Terre n’est jamais vain… même si le long terme est seul juge
Une grande partie des défis actuels sont liés au fait que nous avons non seulement abusé des ressources naturelles mais que nous les avons dénaturées, polluées, dissociées de leur environnement.
De nombreuses initiatives au niveau des organisations, des entreprises, des institutions territoriales montrent leurs fruits dès qu’on restaure les écosystèmes et qu’on prend soin de la biodiversité à commencer par le végétal (visiter par exemple le site de l’OFB sur le programme Artisan ou le MOOC ville et territoires durables)
Au sein d’un environnement entretenu et protégé, l’entreprise est à l’abri des inondations, comme des sécheresses, des vagues de chaleur, et de nombreux dommages climatiques. Des végétaux sur berge, des haies, des arbres en amont des couloirs de vent ou de chaleur permettent d’entretenir un microclimat sain et viable. Voir par exemple le projet de Saint-Martin d’Auxigny, une commune de 2500 habitants pour se protéger des inondations.
Adopter un geste en faveur de la Terre
Devenir attentif à l’environnement ne se décide pas en un jour. C’est une succession de décisions définitives dans nos comportements qui va nous amener de l’attitude consumériste (shopping, lassitude, poubelle) au zéro déchets. Alors quelle attitude changer le 22 avril?
- Renoncer à certains achats “inutiles”? (mode jetable et synthétiques, objets à usage unique)
- Adopter des mesures contre le gaspillage alimentaire?
- Réduire sa consommation de viande pour des moments festifs?
- Adopter une technique pour réduire les microplastiques?
- Choisir un usage pour lequel je n’utilise plus la voiture. ou covoiturer?
Partager ses connaissances et son engagement
- Rien n’est plus fédérateur que le témoignage, prendre parti sur les réseaux sociaux en faveur de l’environnement, ou dans sa commune, ou porter un badge.
- Participer à une conférence, ou une action locale.
Participer à une initiative des journées de la terre
- On peut les trouver ici.
- Organiser une ballade pour le climat, avec des amis, où équipés d’un sac et d’une pince, vous allez ramasser canettes, poubelles, et autres déchets qui polluent l’environnement.
- Transformer son balcon ou son jardin en refuge pour les oiseaux avec un kit de la LPO.
Promouvoir le renouvelable
- Passer au solaire, investir dans le solaire. Ou l’éolien. Soit en changeant de fournisseur, soit en s’équipant soi-même. C’est également un choix durable dans un monde où l’énergie d’origine fossile va devenir très onéreuse.
- Renouveler les ressources naturelles, par le compostage, par la sobriété en eau (que devient l’eau de lavage de la salade pour commencer? à l’évier ou pour nourrir les sols?)
Agir pour la biodiversité
- Aider les insectes : planter des fleurs mellifères (qui seront pollinisées par les insectes), installer un hôtel à insectes. Evidemment arrêter d’empoisonner les sols avec les herbicides, fongicides, insecticides, biocides…
- Aider les oiseaux : installer une mangeoire, un nid, favoriser les insectes qui les nourriront.
- Installer des haies hautes et denses qui abritent de nombreuses espèces (et vont donc dans le sens des deux points précédents)
- Arrêter de tondre la pelouse à raz, cela n’a aucun sens, laisser les “mauvaises herbes” proliférer, elles remplissent une variété de fonctions. Il existe des kits de graines “biodiversité” pour remplacer les kits de gazon.