Le bilan carbone est devenu réglementaire pour les entreprises privées de plus de 500 salariés, et les entreprises publiques de plus de 250 salariés. Il comporte un volet avec calcul des émissions de GES (gaz à effet de serre) générés par l’activité, et un plan de transition pour les réduire. Ces données doivent être publiées sur la plateforme de l’ADEME et y sont accessibles. Elles doivent être comparées tous les 3 à 4 ans pour montrer l’amplitude des résultats de décarbonation obtenue. Faute de ces données factuelles, c’est le greenwashing qui prédomine, par exemple affirmer réduire les émissions liées aux consommation d’énergie, sans évaluer les autres impacts en aval (intrants, fret) ou en amont (cycle de vie des biens et services).

Ce n’est pas le bilan carbone en soi qui est l’élément le plus important, c’est le plan pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’intérêt du bilan carbone est précisément d’identifier là où il faut agir en priorité, ou de faire le constat que les émissions de GES sont maîtrisées, par des données chiffrées. La loi prévoit une amende de 10 000€ en cas de non réalisation du plan, ce qui est pour l’instant négligeable pour certains des plus gros émetteurs.

L’objectif pour la France, et donc pour les entreprises françaises, c’est de devenir neutre en carbone. Même si vous n’êtes pas concernés par la règlementation (<500 collaborateurs), vous avez certainement envie d’agir maintenant, pour des raisons éthiques, mais également pour anticiper une future règlementation. Nous réalisons votre bilan carbone, avec les outils les plus à jour de l’Association pour la transition Bas Carbone et nous vous aidons à construire votre stratégie. Contactez nous.
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Etre neutre en carbone ne s’obtient pas du jour au lendemain, il faut déployer un plan pour :
- Limiter ses émissions directes de GES. Avoir un cycle de production ou de consommation de produit dont l’impact environnemental sera réduit au maximum.
- Gérer ses propres consommations énergétiques afin d’arriver à la neutralité, ce qui nécessite de décarboner en s’approvisionnant en énergies renouvelables (électricité verte, gaz vert, etc.) mais également de les réduire au maximum car les énergies renouvelables ne sont pas non plus infinies. Pour réduire ses consommations, une analyse détaillée peut révéler rapidement un grand nombre d’actions utiles et immédiates, qui se révèleront aussi être des économies.
- Avoir des approvisionnements en matières premières dont la neutralité carbone soit garantie (ce sont des émissions indirectes mais elles doivent être optimisées)
- Limiter ses émissions liées au transport de matières premières.
- Limiter ses émissions indirectes liées aux produits ou services proposés.
- Toute autre forme d’émission indirecte
Le carbone atmosphérique est responsable de 56% du forçage radiatif des GES, qui est le principal mécanisme du dérèglement climatique. Mais les gaz à effet se serre ne se limitent pas au carbone. Le méthane par exemple a un forçage radiatif variable mais qui peut être 120 fois supérieur à celui du CO2, il contribue donc dans un bilan carbone avec un poids supérieur. Le N2O est le troisième composant majoritaire des GES, il provient principalement d’un usage excessif d’engrais azotés (voir notre page sur les sols).
Des exemples très simples
Vous pouvez très bien vous appuyer sur des ressources naturelles pour le chauffage et la climatisation, si vos collaborateurs laissent les portes ou fenêtres ouvertes, ce n’en sera pas moins un gouffre énergétique. L’adoption de comportements vertueux fait donc partie de l’équation.
Vous pouvez limiter au maximum votre impact au moment de la production, si le produit que vous vendez est très énergivore entre les mains des consommateurs, c’est un impact indirect de votre activité. Par exemple, si vous vendez des matériaux de construction très peu impactants à produire, mais catastrophiques en termes d’isolation pour les batiments qui seront construits avec ces matériaux.

La performance énergétique des bâtiments est réalisée par des experts certifiés par l’ADEME. De nombreux experts peuvent vous aider sur tous ces sujets. Et nous pouvons coordonner ces actions pour vous.
C’est pourquoi la démarche que nous vous proposons est d’abord et avant tout de faire un plan solide de sobriété et d’éco-conception. Nous vous aidons à identifier les axes prioritaires de vos dépenses énergétiques. Nous vous proposons une méthodologie pour agir sur ces axes prioritaires.
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