Un outil puissant pour booster sa stratégie environnementale
Le bilan carbone est devenu réglementaire pour les entreprises privées de plus de 500 salariés, et les entreprises publiques de plus de 250 salariés. Mais il s’impose également à leurs fournisseurs, puisque chaque organisation doit calculer son bilan carbone en tenant compte de ses approvisionnements. Aussi de fil en aiguille, finit il par s’imposer le long de toute la chaine fournisseur-client.
Quel est le contenu d’un bilan carbone?
Plutôt que de contenu, il faut d’abord s’intéresser au périmètre de votre organisation. Votre bilan carbone doit prendre en compte toutes les activités qui sont nécessaires à votre activité, comme les intrants, mais également tous les déplacements qu’il occasionne, ainsi que toutes les conséquences lors du cycle de vie des biens ou services que vous proposez.
En tant que consultants en bilan carbone, nous utilisons l’outil réglementaire développé par l’association bas carbone qui permet d’évaluer rapidement les impacts des différentes activités dans votre périmètre. Il peut être complété par des données spécifiques à votre activité si nécessaire. Mais le plus gros du travail se fera en interne : la collecte des données de votre entreprise qui comprend aussi bien les distances parcourues par vos collaborateurs, y compris pour venir au travail, que les tonnes de matériaux acheminés dans l’année, les immobilisations, ou le cycle de vie de vos produits.
Le bilan carbone ne se limite pas au calcul des émissions de GES (gaz à effet de serre) générés par l’activité, il inclut aussi un plan de transition pour les réduire.
Ces données doivent être publiées sur la plateforme de l’ADEME et y sont accessibles. Elles doivent être comparées tous les 3 à 4 ans pour montrer l’amplitude des résultats de décarbonation obtenue. Faute de ces données factuelles, c’est le greenwashing qui prédomine, par exemple affirmer réduire les émissions liées aux consommation d’énergie, sans évaluer les autres impacts en aval (intrants, fret) ou en amont (cycle de vie des biens et services).
Ce qui compte vraiment
Ce n’est pas le bilan carbone en soi qui est l’élément le plus important, c’est le plan pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’intérêt du bilan carbone est précisément d’identifier là où il faut agir en priorité, et quel sera l’amplitude des actions considérées, ou de faire le constat que les émissions de GES sont maîtrisées, par des données chiffrées.
L’objectif pour la France, et donc pour les entreprises françaises, c’est de devenir neutre en carbone. Alors tout le monde va jouer sur la même partition. Vous avez certainement envie d’agir maintenant. Nous réalisons votre bilan carbone, avec les outils les plus à jour de l’Association pour la transition Bas Carbone et nous vous aidons à construire votre stratégie.
Pensez à la création de valeur pour votre entreprise. Notre offre : réduire les coûts énergétiques, innover, améliorer votre image, répondre aux attentes des consommateurs, motiver vos talents avec une approche qui a du sens, relever de nouveaux défis passionnants, et surtout contribuer au Bien Commun.
Etre neutre en carbone ne s’obtient pas du jour au lendemain, il faut déployer un plan pour :
- Limiter ses émissions directes de GES. Avoir un cycle de production ou de consommation de produit dont l’impact environnemental sera réduit au maximum.
- Gérer ses propres consommations énergétiques afin d’arriver à la neutralité, ce qui nécessite de décarboner en s’approvisionnant en énergies renouvelables (électricité verte, gaz vert, etc.) mais également de les réduire au maximum car les énergies renouvelables ne sont pas non plus infinies. Pour réduire ses consommations, une analyse détaillée peut révéler rapidement un grand nombre d’actions utiles et immédiates, qui se révèleront aussi être des économies.
- Avoir des approvisionnements en matières premières dont la neutralité carbone soit garantie (ce sont des émissions indirectes mais elles doivent être optimisées)
- Limiter ses émissions liées au transport de matières premières.
- Limiter ses émissions indirectes liées aux produits ou services proposés.
- Toute autre forme d’émission indirecte
Le carbone atmosphérique est responsable de 56% du forçage radiatif des GES, qui est le principal mécanisme du dérèglement climatique. Mais les gaz à effet se serre ne se limitent pas au carbone. Le méthane par exemple a un forçage radiatif variable mais qui peut être 120 fois supérieur à celui du CO2, il contribue donc dans un bilan carbone avec un poids supérieur. Le N2O est le troisième composant majoritaire des GES, il provient principalement d’un usage excessif d’engrais azotés (voir notre page sur les sols).
Des exemples très simples
Vous pouvez très bien vous appuyer sur des ressources naturelles pour le chauffage et la climatisation, si vos collaborateurs laissent les portes ou fenêtres ouvertes, ce n’en sera pas moins un gouffre énergétique. L’adoption de comportements vertueux fait donc partie de l’équation.
Vous pouvez limiter au maximum votre impact au moment de la production, si le produit que vous vendez est très énergivore entre les mains des consommateurs, c’est un impact indirect de votre activité. Par exemple, si vous vendez des matériaux de construction très peu impactants à produire, mais catastrophiques en termes d’isolation pour les batiments qui seront construits avec ces matériaux.
C’est pourquoi la démarche que nous vous proposons est d’abord et avant tout de faire un plan solide de sobriété et d’éco-conception. Nous vous aidons à identifier les axes prioritaires de vos dépenses énergétiques. Nous vous proposons une méthodologie pour agir sur ces axes prioritaires.
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