La perte de biodiversité, le pillage de la nature, l’extinction des espèces, les chants d’oiseaux qui se font rares, les pollinisateurs qui disparaissent. Tout cela nous interpelle! Assurément! Cela peut même générer de l’éco-anxiété, via un sentiment d’impuissance.
22% des espèces d’oiseaux en voie de disparition en Europe. Oui mais aussi 70% d’oiseaux en moins : ils se font rares.
Et pourtant nous pouvons faire tellement de choses, chacun, individuellement…
IMPUISSANTS à sauver LA BIODIVERSITÉ?
Quand nous assistons, via les différents médias, à des catastrophes planétaires, nous avons l’impression qu’une machine infernale est en route. Mais ce n’est pas une fatalité. Chaque jour de nouveaux citoyens changent leurs habitudes de consommation pour avoir un impact positif. Nul besoin d’être radical, ni de partir vivre en ermite, à chaque jour un nouveau geste en faveur de l’environnement. Aujourd’hui nous parlerons de biodiversité.
Tout le monde connaît l’image du battement d’aile de papillon qui peut avoir un impact à l’autre bout de la planète. Est-ce seulement une image? Pas forcément, prenons notre surconsommation de viande par exemple. Aujourd’hui, 96% des mammifères sur la planète sont soit des humains, soit des animaux d’élevage pour la viande, et ces animaux d’élevage consomment énormément de soja notamment, souvent importé. Et importé de pays qui pratiquent la déforestation pour planter toujours plus de soja… Bref, chaque steak que nous mangeons contribue à la déforestation, et donc à la destruction d’écosystème sans compter le dérèglement climatique. La solution n’est pas de devenir tous vegan, mais au moins à diminuer notre consommation. La viande n’en sera que meilleure.
Agir en local pour la biodiversité…
Nous pouvons également faire énormément autour de nous. Nous constatons bien sûr la disparition des insectes, et nous voyons même trop souvent des abeilles ou des bourdons affaiblis, mourants. Nous n’avons quasiment plus de moucherons qui s’écrasent sur nos pare-brise lors d’un voyage en voiture. Ce n’est pas une fatalité, de plus en plus de citoyens choisissent des jardins sans pesticide, mais il faut du temps pour que ceux-ci, conçus pour durer, disparaissent de nos sols. Ce n’est pas une fatalité non plus parce que nous pouvons construire des nichoirs pour les abeilles sauvages, et pour une multitude d’insecte, parce que nous pouvons semer, ou laisser pousser de nombreuses plantes sauvages qui les nourriront, au long de l’année, par leur variété de dates de floraison.
Nous pouvons aussi faire revenir les populations d’oiseaux, en leur offrant des lieux où s’abriter, où nicher à l’abri des petits prédateurs, où se nourrir en hiver, des lieux protégés des pollutions sonores et chimiques.
Nous pouvons sauver nos sols en pratiquant le compostage et le paillage. La matière organique qui retourne au sol le nourrit durablement, consommée lentement et surement par des centaines d’espèces qui habitent les sols et qui forment un écosystème riche. La matière organique retournée au sol, c’est aussi du carbone qui est durablement stocké pour plusieurs générations. Nous pouvons sauver nos sols en leur assurant une couverture robuste, plutôt qu’une pelouse rase. Cette couverture nous protégera partiellement des inondations, des événements climatiques extrêmes, et de la perte croissante de biodiversité.
Nous pouvons prendre soin des arbres, en planter pour les générations futures, et surtout nourrir et protéger le sol. Fini de déverser des polluants dans un coin du jardin après un travail de maçonnerie ou de peinture! Il existe de nombreuses déchetteries où amener ces polluants pour un traitement adapté. Fini de tout goudronner et d’enlever les arbres. Un arbre abrite la biodiversité, un arbre évapore beaucoup d’eau chaque jour et contribue à réduire la température sous son ombre mais aussi à proximité. Les villes qui ont gardé leurs arbres procurent à leurs habitants une protection contre les chaleurs extrêmes.
Nos promenades peuvent aussi être l’occasion de ramasser des déchets, voilà un geste fort et un geste qui pourrait devenir contagieux.
plastiques et biodiversité
Les plastiques sont partout, et sont très pratiques au quotidien, mais nous savons à présent qu’ils sont peu recyclables, et pour ceux qui le sont, ce n’est pas à l’infini. Les plastiques rejettent aussi constamment des polymères ou des microplastiques dans l’environnement, sous forme de milliers de substances toxiques. Quand nous sommes dans les rayons d’une épicerie ou d’un supermarché, nous avons de plus en plus souvent le choix de l’emballage. La mayonnaise? En pot de verre, pas en plastique. Les fruits et légumes? En vrac, dans des sacs papier. Les conserves? En métal, pas en plastique. Le jambon? A la coupe, pas dans une barquette. Les nourritures industrielles? A remplacer par du frais, plus sain et plus nourrissant. Les lessives? A faire soi même, ou à commander chez des producteurs écologiques.
Mais ce n’est pas tout : nos pneus libèrent des microplastiques quand nous roulons, nos vêtements libèrent des microplastiques lorsque nous les lavons (il existe des solutions pour les capturer), nos déchets plastiques sont encore trop souvent incinérés. Là aussi nous pouvons agir, notamment pour les vêtements : augmenter la durée de vie, installer des pièges à microplastiques dans la machine à laver, limiter le séchage en machine. Pour les pneus, faisons la liste des trajets qui peuvent être faits à pied ou à vélo.
Alimentation et biodiversité
Notre alimentation elle-même, trop carnée, avec trop de produits laitiers, est un danger pour la biodiversité. Savez vous qu’aujourd’hui 36% des mammifères présents sur terre sont des humains et 60% sont des animaux d’élevage pour l’alimentation humaine? Et ces animaux consomment des végétaux pour lesquels nous devons sans cesse déboiser.
Nous pouvons changer notre alimentation!
Nos habitudes numériques
Savez vous qu’il existe des moteurs de recherche qui œuvrent pour la biodiversité. Visitez les, et ils vous expliqueront comment changer votre moteur de recherche par défaut : Ecosia permet de planter des arbres, Karma Search reverse une partie de ses bénéfices à des organisations en faveur de l’environnement.
La liste est trop longue?
Pas de souci, un geste à la fois, un progrès par semaine, ce n’est pas simplement faire des efforts, c’est adopter une vie plus saine, une démarche contagieuse, une démarche qui donne du sens.
Et dans nos entreprises?
Nos entreprises sont en train de prendre le tournant aussi. A Green Lean Consulting, nous vous accompagnons pour décarboner, pour réduire les déchets, pour éco-concevoir, pour prendre soin de la biodiversité sur vos terrains. Savez vous que nous pouvons refaire chez vous notre Webinar sur la biodiversité dans les entreprises?