La permacrise?
La permacrise semble s’être installée et affecter durablement nos entreprises : instabilité chronique, transition énergétique, crises structurelles, futur incertain, compétition déloyale, climat, assurances, cybersécurité, ralentissement économique, mutations, retards de paiement, invendus, politiques inconstantes, normes, contraintes… Est-ce une fatalité ? Est-ce la fin d’une période d’abondance où tout était “trop facile” ? Est-ce simplement une transition difficile, mais passagère ? Eléments de réponse.
La Grande accélération
Depuis 70 ans, l’économie mondiale a connu ce qu’on appelle la grande accélération. Les activités humaines se sont mondialisées, ont fait des bonds technologiques énormes, le confort moderne s’est installé à un degré incroyable, à commencer par l’eau courante jusqu’à posséder pour chacun d’entre nous un mini-ordinateur en poche. Chaque décennie a vu un changement radical dans les technologies et les services à notre disposition.
Cela a été permis par des possibilités énergétiques décuplées par le pétrole, le gaz, qui ont en grande partie succédé au charbon, et maintenant l’accès aux énergies renouvelables. Mais nos besoins énergétiques évoluent si vite que le renouvelable peine à prendre le relais.
Et s’il n’y avait que l’énergie… Nos consommations augmentent considérablement en minéraux, en terres rares, en bois, en nourriture, tout ce que l’on peut extraire du système terre.

La réponse du système terre
La grande accélération que nous avons connue s’est faite à grande vitesse en pillant les ressources de la planète, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui l’économie extractiviste. Dès les années 70, le rapport Meadows prédisait qu’on atteindrait à l’issue de la deuxième décennie du XXIè siècle les limites planétaires. Et c’est bien ce à quoi nous arrivons aujourd’hui ?
- Les Pays-bas, un grand producteur de viande animale, ont tellement eutrophisé leurs sols (en conséquence des rejets de l’élevage industriel) que leurs écosystèmes chavirent, ils sont obligés de restreindre drastiquement les émissions d’azote, l’industrie agro-alimentaire tout entière est en péril.
- L’INSEE calcule, sur le bilan de l’année 2023, que l’économie française a potentiellement créé plus de dégâts par ses émissions de GES (gaz à effet de serre) qu’elle n’a généré d’épargne. Epargne négative donc…
- La Turquie annonce en 2025 une chute brutale de sa production de noisettes. C’est le plus gros producteur mondial.
- Les cours du cacao s’envolent, la plus grosse part de l’économie du cacao s’est basée sur l’exploitation destructive de la forêt tropicale.
- La consommation mondiale de viande, et bientôt de bio-carburants, réclame toujours plus de terres agricoles, et donc toujours plus de déforestation.
- Les cours de l’huile d’olive montent : de trop nombreuses plantations d’oliviers sont menacés par un prédateur.
- Nos nappes phréatiques sont tellement contaminées par les pesticides et les pollutions chimiques que 15% d’entre elles ne sont plus exploitables en France.
- L’eau manque dans de nombreuses régions dont le climat est devenu plus sec, mais aussi autour des sites de pompage des eaux minérales, certaines ayant asséché les alentours avec des forages illégaux…
- La pollinisation ne se fait plus naturellement dans de nombreux pays, il faut soit acheter des pollinisateurs, soit polliniser manuellement.
- La pêche industrielle détruit les populations de poissons, seuls des quotas sur certaines espèces, c’est à dire une auto-limitation ont permis de maintenir la pêche viable, mais les nouveaux navires usines de chalut profond détruisent les zones de reproduction des poissons, y compris dans les aires marines protégées (source association Bloom).
- Côté ressources humaine, le management vampire aboutit à une véritable épidémie de Burnout!
Et l’on s’étonne qu’une permacrise s’installe? Penser la survie des entreprises, c’est tout d’abord accepter que ce modèle extractiviste doit évoluer. Nous ne pouvons plus consommer chaque année jusqu’à 1,8 fois les ressources que produit la planète, les réserves s’épuisent.
Alors comment penser la survie?
Avec notre expérience, et les retours de nos clients, nous avons préparé un kit de survie des entreprises. Qu’y a-t-il dans ce kit que vous pouvez télécharger gratuitement?
- Des informations clé : le regard des dirigeants sur l’innovation comme technique de survie. Les dirigeants que nous avons consulté ou accompagnés partagent leur expérience et leurs attentes par rapport au diagnostic de leur entreprise, et à l’utilisation de la prospective pour penser l’innovation.
- Notre outil de prospective pour construire une vision : Avec notre atelier Prospective 2035, éclairez la route, préparez une feuille de route, l’innovation devient évidence! C’est un outil essentiel dans la conjoncture actuelle pour penser la pérennité, l’innovation, bref la survie.

- Nos accompagnements pour évaluer puis diminuer les impacts environnementaux. Ils peuvent être des missions très courtes, si vous avez peu de moyens ou des missions plus long terme si vous avez de grandes ambitions.
- Nos outils de diagnostic qui sont la base de toute votre réflexion stratégique. Le premier atelier de diagnostic est offert si vous voulez mieux nous connaître.
- Nous outils pour construire une culture d’entreprise résiliente et durable. La plupart des professionnels qui entreprennent une décarbonation, ou un passage à l’économie régénérative l’expérimentent : il faut intégrer ces éléments dans la culture d’entreprise.
- Des témoignages, des retours de clients qui reconnaissent que les valeurs que nous portons les ont portés eux aussi.

Alors qu’attendez vous pour embarquer votre kit de survie?
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